On entend souvent : “On a les fossiles, la preuve est là.”
Henry Gee, paléontologue, ancien rédacteur en chef de la célèbre revue scientifique Nature et défenseur de la théorie de l'évolution, reconnaît que Les fossiles sont des objets statiques. Ils ne racontent rien par eux-mêmes.
Il dit : « Les intervalles de temps qui séparent les fossiles sont si immenses qu’on ne peut rien affirmer de certain sur leur lien éventuel par filiation. »
Stephen Jay Gould, autre référence du domaine, soulignait lui aussi que la majorité des fossiles montrent surtout la stabilité, ou l’apparition soudaine des espèces.
Pourquoi ?
Et quand on trouve des fossiles, ce sont des os, des dents, des empreintes.
Ce qu’on voit, ce sont des formes. Ce qu’on imagine, c’est un lien évolutif.
Mais ce lien est construit à partir de cadres de pensée, comme celui du néo-darwinisme, et non démontré par les fossiles eux-mêmes.
Un exemple frappant est celui de l’explosion cambrienne, où de nombreuses espèces apparaissent brusquement dans les archives fossiles, sans formes de transition visibles.
Et pire encore, Darwin lui-même affirmait que sa théorie reposait sur un gradualisme, et que si ce n’était pas le cas, sa théorie ne serait pas valide.
Pourtant, on continue de nous présenter les fossiles comme la preuve ultime. Or, dans les laboratoires, le débat s'est largement déplacé sur le terrain de l'ADN.
Mais là encore, rien n'est simple. Le néo-darwinisme tend à voir l'ADN comme un programme central qui dicte tout (Le cerveau). D'autres approches le considèrent plutôt comme une boîte à outils (Une base de données), dont la cellule se sert de manière bien plus complexe qu'on ne l'imaginait.